L'exosquelette Hercule, star du salon Milipol 2011

Bras de fer par exosquelettes interposés entre l'Hercule français et le Sarcos américain. Qui équipera le premier les soldats ?

Ce fut la vedette surprise du salon Milipol Paris, dédié à la sécurité intérieure des Etats. Entre les nouveaux radars automatiques, les vendeurs de gilets pare-balles ou encore les véhicules blindés, le modeste stand de la DGA a réussi à focaliser l’attention du public et des médias. Une start up y dévoilait pour la toute première fois Hercule, le prototype d’exosquelette qui pourrait équiper l’armée française dans les prochaines années. Un équipement pour les soldats, mais pas seulement, puisque de nombreuses applications civiles, notamment pour équiper les pompiers, les ouvriers du BTP et les handicapés, sont possibles. Le projet Hercule implique trois partenaires : le Laboratoire d’intégration des systèmes et des technologies (List) du CEA, l’Esme Sudria, une école d’ingénieurs parisienne, et Rb3d, une start up spécialisée en mécatronique, basée à Auxerre.

Deux technologies qui s'affrontent

A la différence d’un robot, l’exosquelette n’a pour objectif que d’accroître les capacités physiques du porteur. Hercule, dans sa version actuelle, peut marcher sur une vingtaine de kilomètres en portant un sac à dos de 40 kilos. L’Hercule pèse 32 kilos avec ses batteries, 26 sans les batteries. « Chez les Américains, au bout de sept versions, le robot pèse 24 kilos sans les batteries, constate Serge Grygorowicz, PDG de Rb3d. On a fait les choix technologiques qui nous permettrons d’être encore plus légers. » Lire la suite de l'article...

Auteur : Alain Clapaud, 01net.

Les derniers produits des risques professionnels