Management / ISO 26000 quels apports pour les organisations ?

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Issue d’un travail collectif réunissant les parties prenantes d’une centaine de pays, la norme ISO 26 000 ambitionne d’être le référentiel international pour la responsabilité sociétale. Pour conserver sa crédibilité, elle devra cependant se munir d’outils complémentaires de contrôle des bonnes pratiques.

L’ISO 26 000 : « un langage commun » pour la RSO

« Les lignes directrices de l’ISO 26 000 soulèvent des questions, les réponses doivent être trouvées pour chaque entreprise ou organisations par rapport à son contexte, prévient Emilie Brun, chef de projet ISO 26 000 à l ’Afnor, cette approche permet à la fois d’avoir un socle commun sur les thématiques abordées et une flexibilité sur les niveaux d’exigences : nous ne pouvons pas aborder le travail des enfants de la même façon en France et en Inde… même si l’objectif doit être le même ».
Fruit d’un travail collectif intégrant un large panel de parties prenantes (consommateurs, industriels, gouvernements, ONG, syndicats, etc.) issus d’une centaine de pays de niveaux de développement différents, la norme ISO 26 000 respecte dans son élaboration les principes de responsabilité sociétale.
Sept piliers constituent sa charpente : la gouvernance de l’organisation, les droits de l’homme, les relations
 et conditions de travail, l’environnement, la loyauté des pratiques, les questions relatives aux consommateurs et l’engagement sociétal. Ces derniers se complètent de différents domaines d’action de responsabilité sociétale. Par exemple concernant l’environnement, la norme préconise la prévention de la pollution, une utilisation durable des ressources, l’atténuation des changements climatiques et la mise en place de stratégies d’adaptation, la protection de l’environnement, de la biodiversité ainsi que la réhabilitation des habitats naturels. Point innovant : les entreprises ne sont pas les seules visées, la norme s’adresse désormais à l’ensemble des organisations. Lire la suite

Auteur : Dorothée LAPERCHE
Publiée en novembre 2010, l’ISO 26 000 ouvre la voie à un dialogue international sur la responsabilité sociétale entre les parties prenantes.

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