Violence et harcèlement au travail : publication de lignes directrices

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De nouvelles lignes directrices destinées à identifier et combattre la violence de tiers et le harcèlement au travail dans plusieurs secteurs des services, et sur chaque lieu de travail, ont été adoptées, jeudi 30 septembre, par 8 organisations européennes de partenaires sociaux [1], selon un communiqué du Conseil des communes et des régions d’Europe (CCRE) du 4 octobre.

Le document (en anglais) présente les étapes concrètes, reflets des meilleures pratiques, que peuvent mettre en place les employeurs, les travailleurs et leurs représentants ou syndicats, pour réduire et prévenir ces problèmes. Ces recommandations ont également pour but la sensibilisation des employeurs, des travailleurs, de leurs représentants et des autorités publiques (par exemple les agences pour la santé et la sécurité, la police, etc.) à la question de la violence de tiers.

Fruit d’un processus engagé depuis deux ans et soutenu par la Commission européenne, ces recommandations complètent l'accord-cadre multisectoriel sur le harcèlement et la violence au travail adopté en 2007 [voir le JDLE].

Environ un travailleur sur dix dans l’UE a déjà déclaré avoir été victime de violence, d'intimidation ou de harcèlement sur son lieu de travail, selon la CCRE. La violence exercée par des clients ou patients est plus commune que la violence de collègues de travail.

Les signataires vont coopérer tout au long de l’année 2011pour la mise en œuvre de ces directives dans un certain nombre de pays. Une évaluation sera réalisée en 2013.

Auteur : Sabine Casalonga, JDLE.

[1] Le Conseil des communes et régions d'Europe (CCRE), la Confédération européenne des services de sécurité (CoESS), la Fédération européenne des employeurs du secteur de l'éducation (EFEE), EuroCommerce, la Fédération syndicale européenne des services publics (EPSU), le Comité syndical européen de l'éducation (Etuce), l'Association européenne des employeurs hospitaliers (Hospeem) et UNI Europa.

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