Mieux organiser son travail face aux interruptions Twitter et Facebook

De nombreux outils aident à rester concentré devant les sirènes des réseaux sociaux. Revue de détail :

C'est une situation que les accros au web 2.0 connaissent bien : vous avez un dossier urgent à boucler et vous vous donnez deux bonnes heures de travail. Et là, vous recevez une notification Twitter qui vous interpelle. C’est plus fort que vous, vous commencez à la lire, à suivre un lien puis deux… et vous venez de perdre vingt précieuses minutes. Les réseaux sociaux peuvent se transformer en véritable piège pour la productivité.

C’est pourquoi des logiciels d’aide à la concentration commencent à faire leur apparition.

Ces applications sont majoritairement en langue anglaise, et portent des noms évocateurs tels que Freedom, Anti-social, Concentrate, Leechblock (« stop aux sangsues »), ou encore Isolator. Ces logiciels filtrent, voire bloquent, des applications ou des sites internet.

Accès limité aux sites professionnels

Freedom, disponible sur Mac et Windows à partir de 10 dollars, suspend les connexions réseaux pendant un temps configurable, ou garde un accès au réseau local pour l’impression. Si l’utilisateur souhaite se reconnecter avant, il doit redémarrer sa machine, ce qui est suffisamment rédhibitoire pour qu’il ne succombe pas à la tentation. Anti-Social, lui, coupe le cordon avec tout site web, réseau social ou autre.

Plus complet, Concentrate (uniquement sur Mac, 29 dollars) sert à définir les applications et les sites autorisés ou non, selon le type d’activité. Ainsi, un responsable marketing se limitera aux logiciels bureautiques et à quelques sites spécialisés lorsqu’il rédige ses documents produits. Ou s’autorisera l’accès à tous les sites web s’il fait de la veille concurrentielle.

Au final, nous ne sommes pas très éloignés des méthodes classiques de sevrage. Pour arrêter le tabac, on conseille bien aux personnes dépendantes de se débarrasser de leurs accessoires et de ne plus entrer en contact avec des fumeurs. A quand un groupe d’entraide de « réseauteurs sociaux anonymes » ?

Auteur : Gilbert Kallenborn, 01 Informatique

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