Cerf-volant hydrolien : du rêve à la réalité

Une société suédoise développe depuis 2007 une gamme d'hydroliennes d'un nouveau genre.

Sortes de cerfs-volants sous-marins, elles se laissent porter dans le courant et dessinent des grands huit qui accélèrent encore la vitesse relative de la turbine. Les avantages de cette technologie, dont un prototype a été testé en Irlande, seraient nombreux. Découvrez lesquels…

L'exploitation de l'énergie infinie des océans continue d'inspirer des visionnaires. Parmi ceux-ci, les ingénieurs suédois de Minesto, une spin-off du constructeur aéronautique Saab, qui ont imaginé des turbines sous-marines en forme de cerfs-volants captifs. Les engins "Deep Green" ressemblent à des avions monoplans parasols (dont le fuselage est suspendu à une voilure haubanée) et mesurent de 8 à 14 mètres d'envergure, pour un poids compris entre 2 et 11 tonnes selon les versions. Les turbines développent, quant à elles, des puissances échelonnées entre 120 kW et 850 kW grâce à une immersion dans des courants marins dont la vitesse est de 1,2 à 2,2 m/seconde.

Accrochées au fond océanique par un câble ou reliées à des plateformes flottantes, les "hydroliennes planantes" décrivent alors une trajectoire en forme de "8" aplati (ou de symbole infini), qui accélère encore la vitesse du courant relatif, et donc, de la rotation de la turbine. Résultat : une grande efficacité avec une célérité trois, cinq, voire dix fois supérieure à celle du courant marin environnant. Lire la suite de l'article...

Auteur : batiactu.

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