Les EPI : un secteur industriel économiquement performant

• 13 500 emplois en France, répartis entre Fabricants (49%) et Distributeurs (51%) ;
• 1 milliard d’euros de potentiel « marché » ;
• 1 leader mondial français ;
• des perspectives importantes de progression, via le développement de la « culture de la sécurité » dans le monde domestique – cuisine, bricolage, jardinage – et la probabilité forte d’un accroissement de l’investissement public (prévention des pandémies, par exemple) ;
• Un important marché complémentaire en amont, et ne faisant pas partie de cette évaluation, comprenant la formation, le conseil, l’évaluation des risques, la mise en place du Document Unique, les industries fabricant les matières premières spécifiques tels que les fibres et les textiles techniques, ...

En conséquence, il est essentiel de prendre en compte le fait que la valeur du marché global de la prévention et de la protection de l’homme au travail est largement supérieure aux chiffres annoncés. C’est une composante incontournable du secteur industriel, tant par sa contribution directe en terme d’emplois et des volumes de marché qu’en termes d’amélioration de la sécurité et de la santé au travail.

Marché global français de EPI en 2007
Volume du marché d'après les segments en M€* et en % / Base : Valeur

*prix fabricant au distributeur, hors taxes

Des industries techniquement innovantes

Nous avons pu observer durant cette dernière décennie les progrès extraordinaires qui ont été réalisés dans toutes les familles d’EPI : protections respiratoires, protections auditives perfectionnées, textiles techniques multirisques destinés aux vêtements de protection, fibres techniques pour des gants de protection toujours plus performants et fins, matériaux composites pour les chaussures de sécurité plus souples et plus légères, …

L’ergonomie, le confort et le design des EPI sont devenus des critères de choix importants, venant juste après l’adéquation entre risques encourus et protection indispensable. Il suffit de regarder, à cet égard, ce que sont devenus aujourd’hui les catalogues de chaussures de sécurité, lesquels illustrent une prise en compte totale des tendances de la mode et des penchants de l’utilisateur final). Quand les chaussures de sécurité, les gants de protection ou la parka de protection sont « ramenés à la maison », c’est le défi de la protection qui est gagné !

Les industries innovent constamment pour que les EPI ne soient plus vécus comme des contraintes gênant le travail, mais au contraire comme un avantage proposé par l’entreprise à ses salariés.

Des entreprises socialement vertueuses

Tous les efforts des industriels du secteur des EPI sont sous tendus par la volonté de protéger l’homme au travail, de faire diminuer le nombre d’accidents du travail, et, conséquemment, de préserver la bonne marche des entreprises tout en allégeant les coûts de notre système de protection sociale.

Résultats ? Entre 1956 et 2006 (période pendant laquelle la population salariale a été multipliée par deux), le nombre d’accidents de travail a diminué de 34%, pour passer de plus d’un million à 700 000. Le nombre de décès a quant à lui été divisé par 4 sur la même période.

A l’aune de tout ce qui précède, l’EPI ne doit plus être considéré comme une « contrainte » mais comme un outil de performance économique et de rationalisation du risque inhérent à la responsabilité qui pèse sur les chefs d’entreprises en matière de protection de l’homme a travail. La sécurité au travail n’est plus une contrainte pour l’entreprise mais une valeur.

Par ailleurs, ces réalités, aujourd’hui décrites et objectivement quantifiées, par un organisme reconnu pour son sérieux (MACROM est une filiale de GFK) légitiment, tout en leur donnant plus d’écho, les positions du SYNAMAP sur des sujets aussi essentiels pour ses industriels que la clarification de la portée juridique des référentiels techniques et la rationalisation du processus normatif.

Auteur : SYNAMAP - Syndicat National des Acteurs du Marché de la Prévention et de la Protection

Consulter l'étude " Le marché français des EPI en 2009 " dans son intégralité.