Alors que les négociations annuelles obligatoires (NAO) se déroulent et que la nécessité de transformation des organisations est pressante, le mal-être des salariés reste un risque sous-estimé par l'État et les entreprises. Ce paradoxe survient alors que le gouvernement Attal valorise le travail et que le marché de l'emploi montre des signes de ralentissement après une baisse du chômage depuis 2017.
Les sources de malaise au travail sont multiples : pouvoir d'achat, hyperconnexion, perte de sens, tensions sociales, désordres mondiaux, impact sur les familles, détresse psychologique, et transformation rapide des organisations. Les entreprises qui se préoccupent de la qualité de vie au travail (QVCT) voient jusqu'à cinq fois plus de salariés engagés, selon une étude de Qualisocial.
L'étude de Qualisocial met en évidence l'impact positif de la QVCT sur la santé des salariés et la performance des organisations. À l'inverse, l'absence de démarche QVCT nuit au fonctionnement et à la performance des entreprises, ainsi qu'aux comptes publics. Des relations de travail exécrables entraînent plus de collaborateurs en mauvaise santé et plus de désengagement.
Les mauvaises conditions de travail poussent de nombreux salariés à quitter leur poste, selon une enquête de l'Apec. Un environnement de travail inadapté est contre-productif et nuit à l'engagement des collaborateurs.
La QVCT devrait être abordée comme un enjeu incitatif, à l'instar de l'innovation ou des enjeux climatiques. Un équilibre entre présentéisme et télétravail est essentiel, avec de la flexibilité et une sécurité psychologique pour tous les salariés.
L'année 2024 s'annonce difficile avec des défis organisationnels accrus, nécessitant des salariés motivés. Les entreprises doivent prendre au sérieux la QVCT, considérée comme un enjeu de santé publique par l'OIT. Il est crucial de prendre soin de la qualité de vie et des conditions de travail des salariés, ainsi que de protéger leur santé mentale pour assurer le succès des organisations.
Auteur : Inforisque.Source : Pourquoi il est urgent de prendre enfin au sérieux la qualité et les conditions de travail.
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