Après plus d’un an de pandémie : où en sommes-nous avec le stress?

La COVID-19 ne s’attaque pas seulement aux poumons ; elle peut aussi nuire à notre santé psychologique. Or, il n’y a pas de vaccin contre le stress et la dépression… La solution passe par la prévention. Laurence Dumont, chercheuse postdoctorale au Centre d’études sur le stress humain (CEHS), fait le point sur la façon dont nous composons avec le stress après plus d’un an de pandémie et de mesures sanitaires.

Les médias en font état régulièrement : la pandémie semble fragiliser notre santé psychologique. Rien de surprenant, considérant qu’elle concentre et exacerbe les quatre facteurs de stress reconnus par le Centre d’études sur le stress humain (CESH) ainsi que par l’ensemble de la communauté scientifique : nouveauté, imprévisibilité, impression de faible contrôle et menace à l’égo. En effet, puisque nous n’avions jamais vécu d’autres pandémies d’envergure, la nouveauté était totale lors de son apparition. En outre, l’évolution de la situation est imprévisible : on ne contrôle pas grand-chose, à part le fait de suivre les consignes sanitaires et de porter son masque… Et bien sûr, la routine du travail a été bouleversée, ce qui a pu affecter notre capacité à accomplir nos tâches comme nous le voudrions. Lire la suite de l'article...

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