Comment venir à bout de l’absentéisme au travail ?

Classé dans la catégorie : Général

Malgré un coût pour l’employeur déjà estimé entre 60 et 100 milliards d’euros par an, l’absentéisme au travail continue de progresser chaque année en France. Pour tenter d’y remédier, les entreprises se préoccupent de plus en plus du bien-être de leurs salariés et de la prévention des risques professionnels.

Les études ne coïncident pas sur les chiffres, mais elles tombent d’accord sur une chose : l’absentéisme au travail progresse significativement en France. En 2018, le nombre d’absences aurait augmenté de 3,6 % par rapport à 2017 et de 16 % en quatre ans, selon le rapport Gras Savoye-Willis Towers Watson. À en croire le 11e baromètre de l’absentéisme édité par le groupe de conseil Ayming, la hausse annuelle s’élèverait même à 8 %. Avec 18,6 jours chômés supplémentaires contre 17,2 en 2017, l’absentéisme au travail atteindrait 5,1 % en 2018, tous motifs confondus. Pire : les arrêts de longue durée (plus de 90 jours) ont crû de 10 % l’an dernier. Ils ne concernent pas que les salariés seniors, chez qui les absences prolongées ont augmenté de 9 %, mais aussi les moins de 40 ans, dont le taux a bondi de 23 % en 2018. Une tendance qui a de quoi inquiéter les employeurs. « Les entreprises constatent que le nombre de salariés de 40 ans et moins qui présentent des restriction médicales, voire des inaptitudes, est plus important que celui de leurs aînés au même âge », note l’étude d’Ayming. Car les ressorts de l’absentéisme sont multiples et peut-être plus complexes que par le passé : santé, maladie professionnelle, conditions de travail difficiles, mais aussi épuisement professionnel, précise le baromètre… Lire la suite de l'article...

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