Depuis 2012, l’Institut de recherche Robert-Sauvé en santé et en sécurité du travail (IRSST) et l’Université d’Ottawa ont réalisé conjointement deux projets qui ont permis de cerner les limites de l’efficacité des alarmes de recul conventionnelles utilisées en milieu de travail (alarmes tonales « bip-bip ») comparativement aux alarmes à large bande (« pshit-pshit ») pour assurer la sécurité des travailleurs qui circulent près de véhicules lourds en mouvement. Les résultats de ces études ont démontré qu’en ajustant les alarmes selon les prescriptions de la norme ISO 9533, en tenant toutefois compte de toutes les sources de bruit dans l’environnement de travail et non seulement du bruit du moteur, il n’y aurait pas de contre-indication à utiliser l’alarme de recul à large bande, du moins pour les travailleurs avec audition normale et qui ne portent pas de protecteurs auditifs. Compte tenu de la popularité grandissante de l’alarme à large bande au Québec, les auteurs se sont questionnés sur l’application de leurs résultats aux milieux de travail réels dans lesquels œuvrent des travailleurs qui portent des protecteurs auditifs passifs ou actifs et des équipements de sécurité, tels que des casques. Lire la suite de l'article...
Auteur : IRSST.
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