Des pas significatifs à franchir pour réduire les impacts sanitaires des pesticides

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Des représentants de l’INSPQ étaient de passage devant la Commission de l’agriculture, des pêcheries, de l’énergie et des ressources naturelles pour effectuer un bilan de l’état des connaissances scientifiques sur les effets à la santé des travailleurs et de la population liés à l’exposition aux pesticides et proposer des pistes d’action en la matière. D’entrée de jeu, l’INSPQ a précisé que les effets sanitaires de l’exposition répétée aux pesticides, peu importe la dose, sur une longue période, étaient peu connus, contrairement aux effets à court terme ou immédiat.

Chez des utilisateurs professionnels de pesticides, comme les agriculteurs, les cancers du sang et des ganglions tels que le lymphome non hodgkinien, la leucémie, le cancer de la prostate et certaines tumeurs cérébrales sont les maladies pour lesquelles le poids de la preuve ou la présomption d’un lien sont les plus forts.

Sur le plan des effets neurologiques à long terme, « une forte présomption de lien a été observée pour la maladie de Parkinson, qui, comme le lymphome non hodgkinien, a été reconnue comme maladie professionnelle liée à une exposition aux pesticides en France », relate Onil Samuel, conseiller scientifique à l’INSPQ. « De plus, il faudrait en savoir davantage sur les effets endocriniens ou neuro-développementaux qui pourraient survenir à la suite d’une exposition prolongée à de faibles doses d’une même substance. L’effet additif de l’exposition à un mélange de différents pesticides est aussi peu documenté. » Lire la suite de l'article...

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