Cette mobilisation concerne aussi les entreprises. Même si les risques des personnes âgées sont les plus élevés, les fortes chaleurs peuvent affecter les employés. Les entreprises ont-elles pleinement tiré les leçons des épisodes précédents ? Ce n’est pas sûr.
Un meilleur diagnostic
Une première leçon tirée de l’échec de 2003 est l’amélioration des prévisions météorologiques. Dès le 21 juin, Météo-France a lancé l’alerte, offrant ainsi un temps précieux pour se préparer à faire face au risque.
Cette efficacité concerne également le système de santé publique et tous les acteurs de la prévention. Nommé directeur général de la santé le 20 août 2003 après la démission de mon prédécesseur (et ami) Lucien Abenhaim, j’ai reçu du ministre chargé de la Santé, Jean-François Mattei, une lettre de mission qui me chargeait de préparer des plans de réponses aux situations d’urgences sanitaires, notamment celles d’origine météorologique (pics de chaleur, vagues de froid, inondations, tempêtes, etc.). Lire la suite de l'article...
Auteur : William Dab, Red-On-Line.
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