Le nouveau nucléaire français ne tient plus qu’à une soudure

Si l’EPR de Flamanville fonctionne en 2021, l’aventure du nucléaire civil tricolore continuera… Sinon, cette épopée s’arrêtera avec la mise à l’arrêt des derniers réacteurs actuels. Le marché posé par le gouvernement est presque aussi simple que cela. Et tout l’enjeu repose sur la capacité d’EDF à prouver que huit soudures de son futur réacteur sont sures avec pour seul juge l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN).

Le cas du nucléaire existant, c’est-à-dire des 58 réacteurs en service sur le territoire, semble à peu près réglé. Dans son avant-projet de programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE), le gouvernement acte la fermeture de 14 réacteurs nucléaires d’ici 2035, dont les deux tranches de la centrale de Fessenheim. "Le principe général sera l’arrêt des réacteurs, hors Fessenheim, à l’échéance de leur 5ème visite décennale, soit des arrêts entre 2029 et 2035", explique-t-il dans le document. Lire la suite de l'article...

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