Le risque chimique

Classé dans la catégorie : Général

Une action nationale de grande envergure portant sur la prévention du risque chimique s’est déroulée de 2013 à 2017. Elle a ciblé des entreprises dont l’activité exposait leurs salariés à des substances cancérogènes, avérées ou possibles : les fumées de soudage, les particules de diesel, le perchloroéthylène ou le styrène. Ce programme a permis de faire progresser les entreprises dans la prise en compte du risque chimique et la prévention des risques.

Présent dans tous les secteurs d’activité, le risque chimique reste une préoccupation majeure en matière de risques professionnels. Les produits chimiques peuvent en effet induire de graves effets sur la santé, immédiats ou différés. Parmi les multiples substances employées, les produits classés cancérogènes, mutagènes ou toxiques pour la reproduction (CMR) exposent de nombreux salariés à moyen ou long terme : près de 10 % de la population active1 est en contact avec au moins un CMR sur le lieu de travail. Du fait de leur nocivité, ces produits nécessitent d’être substitués par d’autres agents moins dangereux, lorsque cela est possible.

La première difficulté réside dans leur identification. Dans les cas de produits utilisés aux postes de travail, l’employeur dispose d’informations (étiquette, fiche de données de sécurité…) pour les repérer. En revanche, d’autres situations de travail peuvent exposer les salariés à des CMR de façon moins évidente : mélanges de produits, émission par des procédés de transformation (soudage, combustion…), formation par synthèse chimique... Et certains agents, soupçonnés de présenter des effets CMR, ne sont pas identifiés comme tels car non encore classés dans cette catégorie. Lire la suite du dossier...

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