Reporting RSE : vers une meilleure prise en compte des enjeux environnementaux ?

L'obligation de reporting des impacts environnementaux des grandes entreprises prend un tournant. Elle s'enrichit mais les enjeux environnementaux ne gagneront en force que s'ils sont jugés stratégiques pour la performance de l'entreprise.

"Le reporting environnemental peut être appréhendé comme une opportunité pour piloter la démarche [de responsabilité sociétale des entreprises] RSE et peut servir la performance durable des entreprises”, martèle Patricia Savin, présidente d'Orée (Entreprises, territoires et environnement). Le 8 mars 2018, l'association a publié un guide qui accompagne les grandes entreprises dans leur nouvelle obligation de publication d'informations environnementales dans leur rapport annuel de gestion.

En août 2017, le cadre réglementaire français a évolué pour les entreprises de plus de 500 salariés, assujetties à l'article 225 de la loi Grenelle 2, avec la transposition de la directive européenne de 2014 relative à la publication d'informations non financières. Pour les exercices ouverts depuis le 1er septembre 2017, les entreprises doivent désormais établir une déclaration de performance extra-financière. Juridiquement, cette déclaration remplace le rapport RSE, prévu par le code de commerce. Sont concernées les sociétés cotées de plus de 500 salariés qui présentent un bilan qui dépasse 20 millions d'euros (M€) ou un chiffre d'affaires supérieur à 40 M€. L'obligation de reporting vise aussi les sociétés non cotées de plus de 500 salariés avec un total de bilan ou de chiffre d'affaires supérieur à 100 M€. Toutes les sociétés dépassant ce seuil doivent faire vérifier leurs données par un organisme tiers indépendant (OTI). Les filiales sont quant à elles exemptées de publication. Lire la suite de l'article...

 

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