Le burn-out ne doit pas forcément être reconnu en maladie professionnelle

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En cette journée du 1er Mai, les dossiers s'empilent sur le volet social. Un mal-être professionnel croissant fait jour à la SNCF, chez Air France, dans les hôpitaux, les Ehpad… Malgré cela, les maladies psychiques liées à l’épuisement du travail sont aujourd’hui très difficiles à faire reconnaître en maladie professionnelle et pèsent très lourdement sur le budget de la collectivité. Reste à savoir si cette reconnaissance est la bonne solution pour responsabiliser les entreprises.

Selon les derniers chiffres de l’Assurance-maladie, publiés mi-janvier, en 2016, 10 000 troubles psychosociaux ont été reconnus en accidents du travail et 596 seulement l’ont été comme maladies professionnelles. François Ruffin, député La France Insoumise, dans son rapport pour la Commission des affaires sociales de l'Assemblée nationale avance 200 à 500 000 cas par an.

Le 1er février, sa proposition de loi pour faire reconnaître comme maladie professionnelle les pathologies psychiques résultant de l'épuisement au travail (dépression, stress post-traumatique, anxiété généralisée) a été rejetée à l’Assemblée nationale. Une nouvelle mouture va bientôt être proposée par le groupe Nouvelle Gauche. Lire la suite de l'article...

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