L’épuisement professionnel n’est pas une maladie : tartufferie ?

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« Couvrez ce sein, que je ne saurais voir » - Le Tartuffe, Molière.

Le chemin de la reconnaissance de l’épuisement professionnel en tant que maladie professionnelle inscrite au tableau des maladies professionnelles est parsemé d’épines.

Pourtant, une lueur d’espoir s’était allumée quand Agnès Buzin (ministre de la Santé) déclarait le 21 octobre 2017 dans Le Journal du Dimanche : « Jusqu’à quand l'assurance-maladie palliera-t-elle les défaillances du management au travail ? ».

La flamme de la bougie a rapidement été mise sous l’éteignoir le 1er février 2018 par l’Assemblée nationale, quand la proposition de loi introduite par un député de la France Insoumise a été rejetée sans qu’elle ne soit même soumise au vote.

Que nous dit-on, en gardant l’Académie de médecine en tête ? L’épuisement professionnel (ou « burn-out ») n’étant pas une maladie identifiée par la communauté scientifique internationale, il ne peut faire l’objet de la création d’un tableau de maladie professionnelle. Il ne figure ni dans la CIM10 (classification internationale des maladies de l'OMS), ni dans le DSM V (manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux publié par des psychiatres américains depuis plus de 60 ans).

Circulez, il n’y a plus rien à voir. Quand la science parle, il faut s’incliner. Lire la suite de l'article...

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