Il faut sauver la formation malgré les partenaires sociaux

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Le risque majeur pour un travailleur aujourd'hui n'est plus l'accident du travail, mais l'accident de parcours professionnel.

À chacune de leurs réunions hebdomadaires (pourquoi pas quotidiennes ?), les partenaires sociaux démontrent qu'ils n'ont ni volonté ni compétences pour comprendre et changer la formation professionnelle en France. Il y a pourtant urgence.

Le CPF, objet paritaire non identifié de 2013, s'est révélé être un formidable leurre éducatif, financier et social

En liquidant le DIF pour lui substituer un invraisemblable compteur (conteur) formation, les partenaires sociaux ont atteint deux objectifs :

  1. Dégonfler d'un trait de plume une bulle éducative et financière de près d'un milliard d'heures de formation
  2. Externaliser vers la collectivité les risques liés au manque de compétences et à l'employabilité

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