Interdiction du glyphosate : la cacophonie règne au sein du gouvernement

Problème de communication ou rétropédalage ? Au sein du gouvernement, quatre voix se sont élevées pour expliquer la position de la France sur le glyphosate, sans qu'aucune ne dise exactement la même chose.

Edouard Philippe attend un rapport sur les alternatives au glyphosate pour trancher, quand Christophe Castaner annonce la fin de l'agent actif du Roundup en France d'ici 2022. Nicolas Hulot souhaite une interdiction rapide au sein de l'Union européenne alors que le ministre l'Agriculture préconise une sortie progressive.

Mais quelle position le gouvernement a-t-il réellement sur le glyphosate ? Difficile de le savoir tant les annonces des ministres sont discordantes. Lundi 25 septembre, dans un communiqué envoyé par Matignon, le Premier ministre Edouard Philippe a demandé aux ministères de l’Agriculture et de la Transition écologique de lui fournir, d’ici la fin de l’année, un rapport sur les alternatives possibles au glyphosate, le principal agent actif du Roundup, l’herbicide le plus vendu au monde.

"Le gouvernement arrêtera alors sa position, qu’il confrontera à celles de la Commission européenne et des autres États membres, pour trouver les conditions d’une transition raisonnable vers la sortie du glyphosate", précise le Premier ministre. Lire la suite de l'article...

 

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