Depuis de nombreuses années, la chambre sociale de la Cour de cassation a reconnu dans certains domaines que le non-respect par l’employeur de certaines de ses obligations causait nécessairement un préjudice aux salariés, ouvrant droit pour ces derniers à l’allocation de dommages et intérêts sans qu’il soit besoin de démontrer la réalité de leur préjudice.
Ainsi, il a par exemple été jugé, en matière de licenciement économique, que le défaut de la mention de la priorité de réembauchage dans la lettre de licenciement causait nécessairement un préjudice aux salariés (Cass. Soc. 16 décembre 1997, n°94-42.089). Lire la suite de l'article...
Auteur : Delphine Monnier, La Revue, une publication du cabinet d'avocats SQUIRE PATTON BOGGS.
Réagissez en laissant votre commentaire !