De l'acide aurait été déversé dans le "crassier" d'ArcelorMittal Florange

De l'acide aurait été déversé sur le site de stockage à ciel ouvert du site d'ArcelorMittal à Florange. L'industriel nie être à l'origine de tels déversements. Une enquête est ouverte par le parquet de Thionville.

Des sous-traitants d'ArcelorMittal auraient déversé des milliers de litres d'acide et de déchets non traités sur le site de Florange (Moselle), rapporte Le Républicain Lorrain dans un article daté du 29 juin. Les déversements auraient été effectués dans le "crassier" de l'usine, c'est-à-dire l'installation classée pour la protection de l'environnement (ICPE) destinée au lagunage et stockage à ciel ouvert de certains résidus non dangereux du site. Le parquet de Thionville a ouvert une enquête pénale. Lire la suite de l'article...

 

Voici la vidéo à l'origine de cette affaire :

Réactions...

André LEONARD le :

Acide sur crassier Arcélor, des incohérences Fausse alerte ou alerte fausse ! Tel est la question que l’on peut se poser en visionnant plusieurs vidéos, mises en ligne par le lanceur d’alerte ! Pendant la première seconde de la vidéo originale, on voit deux plaques signalétiques, fixées sur l’arrière de la citerne, mais une seule est renseignée ! Ce n’est pas règlementaire ! Dans le cas de transport d’acide chlorhydrique, la règlementation impose trois plaques : La première (que l’on voit sur la vidéo) doit indiquer la classe du danger, en l’occurrence, corrosif, classe 8. Elle est bien présente ! La seconde comporte un arbre et un poisson mort, elle signale un liquide nocif pour l’environnement ! Elle n’est pas sur la vidéo ! La troisième, très importante, doit comporter deux rangées de chiffres sur fond orange ! Dans le cas présent le nombre 80 devait être affiché sur la rangée du haut et le code ONU de la matière, 1789, devait être affiché sur la rangée du bas ! La première seconde de la vidéo originale, montre que cette plaque n’est pas renseignée ! ! ! Pour conduire un camion qui transporte des matières dangereuses, le lanceur d’alerte devait être titulaire d’un certificat de capacité, délivré à l’issue d’une formation spécifique, dont l’examen comporte des notes éliminatoires, notamment sur l’étiquetage ! Le lanceur d’alerte devait donc savoir que l’étiquetage règlementaire, prévoit que trois plaques soient apposées et renseignées, et qu’il aurait été en infraction avec une seule ! ! ! C’est incohérent, ça ne colle pas ! Dans une autre mise en ligne, le lanceur d’alerte publie une photo d’un affichage règlementaire, mais se sont des plaques et des numéros neufs, qui n’ont jamais servi (comparez l’état de la plaque « corrosif » de la photo, avec celle de la vidéo ! ! Contrairement à la vidéo originale, la photo montre trois plaques, mais, disposées différemment ! Ce ne serait donc pas la citerne concernée! Dans cette mise en ligne, le lanceur d’alerte déclare avoir apposé les numéros 80 et 1789 sur la plaque porte numéros, ce qui est contredit par la vidéo originale! Il se trouve qu’une version, tronquée de cette vidéo a été mise en ligne par différents médiats ! La première seconde a été coupée, de telle sorte qu’il ne soit plus possible de vérifier les affirmations, du lanceur d’alerte ! ! ! La vérité est souvent cachée dans un détail, en l’occurrence, la première seconde ! S’agirait-il d’un fake ! ! ! Je ne le sais pas, je ne fais que relever ces incohérences ! https://www.republicain-lorrain.fr/edition-de-thionville-hayange/2018/04/04/acide-sur-le-crassier-la-these-se-confirme photo montage et vidéo tronquée http://5minutes.rtl.lu/grande-region/france/1183030.html Vidéo complète
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