Evaluation des risques sanitaires liés au travail de nuit

Il est communément admis que le travail de nuit ou le travail posté ont des effets délétères sur la santé, oui mais « en vrai » lesquels ?

Selon la législation (article L. 3122-29 du code du travail) :

  • est considéré comme travail de nuit tout travail effectué entre 21h et 6 heures du matin.
  • est considéré comme travailleur de nuit tout salarié qui effectue au moins 3 heures de travail 2 fois par semaine dans cette plage horaire soit 270 heures sur 12 mois consécutifs.

Ce cadre réglementaire est modulé par de nombreuses dérogations, selon les secteurs et les métiers concernés. Le travail de nuit régulier ou occasionnel est en augmentation. Selon la DARES, en 2012, il concernait 3,5 millions de français (alors qu’ils étaient environ 2,5 millions en 1991) : en première ligne, des salariés du tertiaire (30% des agents de la fonction publique et 42% des salariés des entreprises privées de service). Les familles professionnelles les plus concernées sont : conducteurs de véhicules, policiers, militaires, infirmières, aides-soignantes, et les ouvriers qualifiés des industries de transformation et/ou d’assemblage, ce qui touche plus particulièrement les intérimaires, les hommes trentenaires et les femmes de moins de trente ans. Lire la suite de l'article...

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