TRAVAIL de NUIT et « malbouffe »: Une nouvelle forme de risque professionnel?

La mauvaise alimentation des employés qui travaillent par quarts doit être considérée comme un vrai risque en santé au travail, selon cet éditorial publié dans la revue PLoS Medicine de décembre.

Car le travail de nuit ou posté peut aller jusqu’à augmenter de 50% le risque de diabète ou d’obésité…

Cet article s'appuie sur des études déjà publiées dans la revue, qui ont montré une association entre travail posté ou de nuit et risque accru de diabète auprès d’infirmières américaines. L’étude concluait à une augmentation du risque avec le nombre d'années de travail de nuit allant d’un risque relatif (RR) pour 1 à 2 années de pratique de RR : 1.05 (de 1.00 à 1.11) à un risque relatif pour 10 à 19 années de pratique de RR : 1.40 (de 1.30 à 1.51).

Parce que le travail posté devient un modèle très courant dans le monde développé et en développement, avec aujourd’hui 15 à 20% de la population active en Europe et aux Etats-Unis concernés, un mode particulièrement répandu dans l’univers de la santé, son association avec des modèles d’alimentation pauvres et peu équilibrés doit requérir toute l’attention des responsables de santé au travail. Lire la suite de l'article...

Auteur : par P. Bernanose, D. de publication, avec la collaboration de P. Pérochon, diététicien-nutritionniste, coordinateur éditorial pour santé log.

Lire aussi : TRAVAIL de NUIT, risque accru de diabète de type 2

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