Pour Le Parisien Économie, cela souligne “la nécessité pour le chef d’entreprise de mettre en place une politique de prévention.” Une obligation qui passe notamment par l’évaluation des risques.
“Le Code du travail stipule que l’employeur doit évaluer les risques auxquels sont confrontés les salariés”, rappelle ainsi Laurent Baron, chef de projet Risque routier à l’Institut national de recherche et de sécurité (INRS). Une fois les risques évalués, il est en effet possible de mettre en place une politique de prévention cohérente. Pour Julien Tonner, ingénieur-conseil à la Cramif, les entreprises ont tout intérêt à adopter cette double démarche d’évaluation et de prévention : “Il n’existe pas d’entreprises qui mettent la clé sous la porte pour avoir investi dans la prévention. Mais certaines peuvent être amenées à fermer suite à un accident grave ou mortel.”
En effet, comme le précise Le Parisien, “les coûts directs et indirects d’un décès sur la route pour un employeur sont énormes, entre 400.000 et 500.000 euros en moyenne”.
Pour aller plus loin : des conseils sur la gestion et la prévention du risque routier par l’entreprise peuvent être notamment obtenus auprès de la Société d’édition et de protection route (SEPR) : www.sepr-route.fr
Auteur : altersécurité infos
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