Stéphanie, 52 ans, employée à la Caisse primaire d'Assurance maladie (CPAM), regrette profondément ce qu’elle appelle "l’erreur de sa vie". En août dernier, alors qu’elle souffrait d’une gastro-entérite sévère et que son médecin était en congé, elle a cherché en ligne un moyen rapide d'obtenir un arrêt de travail. Elle est tombée sur un site qu’elle pensait fiable et sécurisé, mais qui s’est avéré frauduleux. Le site lui a délivré un faux arrêt de travail après qu’elle a payé 21 euros et fourni des informations personnelles. Quelques jours plus tard, la CPAM lui a signalé que le numéro de médecin inscrit sur l’arrêt n’était pas valide, ce qui a révélé la fraude.
Stéphanie, prise de panique, a découvert que le site était une arnaque, déjà signalée en ligne. Aujourd’hui, elle fait face à une sanction disciplinaire qui pourrait aboutir à son licenciement. Elle se défend en expliquant qu’elle a agi dans la panique et sans mauvaises intentions, se considérant elle-même comme la première victime de cette situation. Stéphanie estime que sa naïveté, combinée à la situation d'urgence médicale, l'a menée à cette erreur. Elle souligne également que l’Assurance maladie aurait dû alerter ses employés de la dangerosité de ces sites frauduleux.
Elle s'attend à une sanction, mais espère échapper au licenciement, d'autant plus qu'elle travaille à temps partiel en raison de son invalidité. Stéphanie insiste sur la nécessité d'une meilleure vigilance contre ces plateformes et d’une responsabilisation accrue de la CPAM pour éviter que d'autres ne tombent dans le même piège.
Auteur : Inforisque.