Pour expliquer les mécanismes de l’anoxie et de l’asphyxie, revoyons tout d’abord quelques notions sur l’air que nous respirons. L’azote (N2) est le principal constituant de l’air (environ 78%). L’oxygène (O2) ne représentant que 21 % de l’air et les autres gaz (argon, dioxyde de carbone…) moins de 1 % à eux tous.
L’anoxie est due à une diminution de la quantité d’oxygène arrivant au niveau des cellules ou des tissus de l’organisme. Les signes d’anoxie apparaissent dès que le pourcentage d’oxygène passe sous la barre des 17% . Les premières manifestations physiologiques sont la fatigue et les bâillements.
À 12% d’oxygène, le pouls devient plus rapide. On est pris de vertiges et de malaises ! À 10%, des nausées apparaissent, avec un risque de perte de conscience.
Si le taux d’oxygène tombe au-dessous de 6%, il y a un risque d’asphyxie, c’est-à-dire un risque de suspension totale de la respiration du fait de la déficience en oxygène. Le coma survient après 40 secondes d’exposition, suivi de l’arrêt respiratoire puis de l’arrêt cardiaque.
En absence totale d’oxygène dans l’air, la mort survient après 3 inspirations.
Un gaz est dit « inerte » lorsqu’il ne possède pas de caractéristiques physico-chimiques dangereuses en soi. Il présente néanmoins un danger en cas de fuite car il dilue l’oxygène normalement présent dans l’air.
Les gaz inertes étant pour la plupart inodores, une fuite de gaz inerte est d’autant plus dangereuse qu’elle est souvent indécelable. Lire la suite de l'article...
Auteur : KAPTITUDE.