Il n’y a pas de fumée sans risques

Classé dans la catégorie : Institutionnels

Un groupe de chercheurs de l’IRSST a cerné l’influence des divers paramètres de soudage à l’arc électrique sur les concentrations de fumées et leurs composantes métalliques, réputées nocives pour la santé.

Souder à l’arc électrique est une activité courante dans plusieurs secteurs industriels au Québec, comme ceux de la métallurgie et de la construction. Emploi-Québec estimait d’ailleurs le nombre de soudeurs à 24 000 en 2016. Les divers procédés de soudage utilisés ne sont toutefois pas sans risques pour les travailleurs : ils génèrent des fumées et gaz qui, selon leur nature, peuvent endommager le système nerveux central et causer des maladies bronchopulmonaires. Le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) reconnaît ces fumées de soudage comme cancérogènes avérées pour l’homme depuis 2017. Les activités de soudages peuvent générer des dépassements des valeurs d’exposition admissible de plusieurs contaminants cancérogènes qu’établit le Règlement sur la santé et sécurité du travail (RSST).

« Les mesures de prévention utilisées pour réduire l’exposition, comme la ventilation et le port d’équipement de protection individuelle, ne permettent pas de protéger adéquatement les travailleurs dans plusieurs situations », constate Philippe Sarazin, chercheur à l’IRSST. À la demande de l’Association paritaire pour la santé et la sécurité du travail des secteurs du métal, de l’électricité, de l’habillement et de l’imprimerie (ASP MultiPrévention), ce spécialiste de l’expologie et ses collaborateurs se sont intéressés aux différents paramètres du soudage à l’arc électrique pour établir leur apport relatif à cette problématique. Lire la suite de l'article...

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