L’ajout des substances reprotoxiques pour protéger des millions de travailleurs

A l’occasion de la publication récente dans le Journal Officiel de l’UE du texte révisé de la Directive sur les Cancérogènes, les Mutagènes et les Reprotoxiques au travail (Directive (UE) 2022/431), nous avons interrogé Tony Musu, le chercheur principal de l’Institut syndical européen (ETUI) qui a suivi ce dossier pour les syndicats européens.

ETUI : La directive sur les cancérogènes et les mutagènes vient d’être révisée. Quelle sont les principales modifications qui ont été introduites ?

TM : Cette révision de la directive est la quatrième en moins de cinq ans. Les trois premières révisions ont permis d’introduire ou de réviser les valeurs limites d’exposition professionnelles (VLEP) obligatoires pour 25 substances cancérogènes. La quatrième révision concerne 3 substances cancérogènes : une nouvelle valeur limite a été adoptée pour les composés du nickel et pour l’acrylonitrile et la valeur limite existante pour le benzène a été revue à la baisse. Cependant, la principale modification concerne le champ d’application de la directive. Jusqu’ici, le texte ne couvrait que les substances cancérogènes et les substances mutagènes, dorénavant elle couvre également les substances toxiques pour la reproduction. Lire la suite de l'article...

 

Consulter la Directive 2004/37/CE du 29 avril 2004.

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