Quel sera le bureau de l’après-crise ?

Où allons-nous travailler demain ? C’est la question que pose une étude publiée par la Fondation Jean-Jaurès avec l’Ifop et le cabinet de conseil Selkis, réalisée auprès d’un échantillon de 1001 personnes représentatif de la population française salariée du secteur public et privé. Avec le constat de la progression de la fragmentation du travail, elle pointe trois grands risques : une dilution du sens collectif, une bilatéralisation de la relation managériale (le manager ne s’adressant plus à une équipe mais, par facilité, à chaque collaborateur individuellement), et le passage d’une culture d’organisation à une logique de service, les salariés devenant en quelque sorte des « freelances internes ».

52 % des personnes qui ont télétravaillé pendant la crise pensent que le travail de demain se fera la moitié du temps au bureau et l’autre moitié en télétravail. Pour réussir la transition vers des situations hybrides, les auteurs encouragent les entreprises à adopter une vision stratégique de l’organisation qui ne se limite pas à fixer un nombre de jours de télétravail. Cela implique de repenser ce que l’on vient faire ensemble au bureau mais également ce que l’on peut faire lorsque l’on est seul.

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