Le 11 mars 2011, le Japon est frappé par un séisme et un tsunami dévastateurs. La centrale de Fukushima Daiichi, où sont exploités six réacteurs nucléaires, est confrontée à une situation d'urgence absolue. Sur place, les équipes dirigées par Masao Yoshida mènent une lutte acharnée. Au fil des jours, les opérateurs parviennent à reprendre la main sur les installations en injectant de l'eau dans les cuves des réacteurs.
Or pour maintenir les réacteurs à basse température, cette injection d'eau doit être assurée en continu. Masao Yoshida prend vite conscience que le liquide, devenu radioactif, va finir par déborder, ou s'écouler par certaines fissures. Ses craintes deviennent très rapidement réalité : le 24 mars 2011, de l'eau fortement contaminée est détectée dans le bâtiment du réacteur 1. Lire la suite de l'article...
Auteur : Aurélien Portelli et Franck Guarnieri dans The Conversation.
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