La sieste est-elle une mesure de prévention efficace pour préserver la santé des salariés affectés à un travail de nuit ?

Oui, lorsque le travail de nuit/travail posté est indispensable, la micro-sieste va en limiter les effets négatifs sur la santé. En particulier, elle permet de restaurer un niveau de vigilance adéquat, ce qui réduit les risques d'accident au travail mais aussi sur la route, lors du retour au domicile après la nuit de travail. Sur le long terme, combinée à une bonne hygiène de sommeil et à la pratique de siestes plus récupératrices lors des jours de repos, cette pratique va participer à la réduction de la dette chronique de sommeil. En termes d'organisation, il est conseillé de faire des siestes de 15 à 20 minutes maximum. Cette durée permet l'installation d'un état de somnolence/sommeil très léger. Elle correspond aux premières phases de sommeil. Même si l'endormissement n'est pas complet, l'organisme se détend et cela constitue un temps de récupération efficace. Cette courte durée permet également un réveil facile et une reprise de l'activité en étant quasi immédiatement opérationnel. L'organisation des prises de sieste doit se faire en lien avec les collaborateurs et les managers, en fonction des contraintes de l'activité, pour permettre au travail de continuer à se faire dans de bonnes conditions. N'hésitez pas à lever les tabous : encouragez vos salariés à pratiquer la micro-sieste et informez-les sur les bonnes pratiques. L'aménagement des locaux est également nécessaire : prévoyez un coin repos ou une salle calme, obscure, équipée d'un lit d'appoint, de fauteuils confortables ou de canapés, permettant une position semi allongée avec un appui cervical. Et n'oubliez pas de mettre à disposition un réveil !

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