Réglementation
Il n'existe pas de définition réglementaire du travail à la chaleur. Le Code du travail ne donne aucune température maximale au-delà de laquelle il est interdit de travailler, ni au-delà de laquelle des mesures spécifiques doivent être mises en place.
Toutefois, l'exposition à la chaleur peut être à l'origine de troubles sérieux chez un individu : crampes, déshydratation, épuisement. Le risque le plus grave étant le coup de chaleur, qui peut entraîner le décès.
Quelles sont les obligations de l'employeur ?
En tant qu'employeur, vous avez une obligation générale de sécurité qui vous impose d'évaluer les risques. Cette démarche d'évaluation, qui doit inclure les dangers liés à la chaleur, permettra de prendre les mesures de prévention appropriées, en concertation avec les représentants du personnel et les services de santé au travail.
Ces mesures sont par exemple de :
- décaler les heures de travail aux heures les moins chaudes de la journée
- favoriser la rotation des tâches avec des postes moins exposés
- augmenter la fréquence des pauses
- limiter le travail physique
- aménager des aires de repos climatisées ou des zones d'ombre
- installer des sources d'eau fraîche et potable à proximité des postes de travail
Pour les salariés du BTP, trois litres d'eau par jour au moins doivent être mis à disposition. Il convient également d'informer les salariés sur les risques et les mesures de prévention (notamment l'habillement, l'hydratation, l'alimentation...).
- « Chaleur, ce qu'il faut retenir » le dossier Risques de l'INRS
- À lire également : l'article « Travailler dans une ambiance thermique chaude », rubrique Grand angle, Référence en santé au travail n° 158 (à paraître fin juin 2019)
Sur le même sujet : Protégez bien vos salariés de la canicule !
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