Le long chemin pour sécuriser les objets connectés

Ni Internet ni les équipements de l’Internet des objets (IoT) n’ont été prévus pour être sécurisés. Du pain béni pour les cyberpirates, qui bénéficient d’outils industrialisés pour mener leurs attaques. Loin de maîtriser ce risque, les fabricants en sont encore majoritairement au stade de la prise de conscience.

« Nous nous attendons à voir 20 milliards d'objets connectés à Internet d'ici la fin de l'année 2020. Ces "choses" ne sont pas des appareils à usage général, tels que les smartphones ou les PC, mais des objets dédiés à une fonction précise comme les distributeurs automatiques, les moteurs d'avion, les voitures connectées… », prophétisait l’année dernière Mark Hung, vice-président en charge des études au cabinet d’analyse Gartner dans son étude intitulée Leading the IoT-Gartner Insights on How to Lead in a Connected World (En route vers l’internet des objets - Perspectives sur la manière de mener le jeu dans un monde connecté). 20 milliards d’objets connectés d’ici deux ans ! Pour certains, ce sont autant de portes laissées grand ouvertes aux cyberpirates. Systèmes d’information des entreprises et administrations, infrastructures publiques (eau, électricité, gaz, télécoms, transports, hôpitaux, administrations…) et même logements… tout système électronique en réseau est désormais susceptible d’être piraté. L’Internet des objets [Internet of Things (IoT)] doit profondément se réinventer. Lire la suite de l'article...

 

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