Le compte personnel de prévention de la pénibilité se corse. En témoigne l'intégration de six nouveaux facteurs à compter du 1er juillet. Manutentions manuelles de charges, postures pénibles, vibrations mécaniques, bruit, températures extrêmes et agents chimiques dangereux rejoindront désormais la liste noire des expositions à la pénibilité. A cet égard, le 5ème baromètre Atequacy-Previsoft a pris la température auprès de 200 entreprises françaises de tous secteurs avec un effectif supérieur à 50 personnes. Objectif : savoir si ces dernières se sentent de taille à affronter les nouvelles mesures.

Apparemment, cela ne fait pas l'ombre d'un doute du côté des DRH qui affirment pour 75% d'entre eux disposer des « outils ad hoc afin de mesurer les conditions de travail et d’identifier les salariés qui franchissent les seuils. Les entreprises se sentent donc de taille à affronter ces nouvelles mesures. » Avec pour principal enjeu les facteurs de pénibilité les plus répandus tels que les postures gênantes au travail et le bruit ainsi que le travail répétitif. 37% des entreprises interrogées déclarent tout de même avoir des salariés exposés à ces 3 facteurs pénibilité au-delà des seuils définis par la loi. A l'autre bout du spectre, ce sont les températures extrêmes et les activités en milieu hyperbare qui sont les moins endurées par les salariés. Seules 4% des entreprises y relèvent des dépassements de seuil. Logique puisque ces 2 facteurs pénibilité sont liés à des activités très spécifiques et donc moins fréquentes. D'autant que les seuils ont été réajustés à la hausse par le dernier décret du 31 décembre 2015. Lire la suite de l'article...

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