L’écoute psychologique en contexte de travail

Plusieurs actions peuvent être entreprises pour prévenir le stress et les problèmes de santé psychologique au travail. Selon le National institute for occupational safety and health (NIOSH), l’organisation qui souhaite intervenir devra le faire à trois niveaux : primaire, secondaire et tertiaire.

Les trois niveaux de prévention

Les interventions de niveau primaire s’attaquent directement aux causes du stress au travail. Elles ont comme objectif d’éliminer ou de réduire les sources de stress présentes dans l’organisation afin d’en diminuer les impacts négatifs sur la santé psychologique des individus. Ce type de stratégie permet, par exemple, de réduire la surcharge de travail ou encore d’améliorer la communication ou la participation aux décisions dans l’organisation.

Les stratégies de second et de troisième niveau vont, quant à elles, cibler davantage les conséquences que les causes du stress au travail.

La prévention secondaire, en agissant sur les facteurs personnels, fait en sorte d’aider les travailleurs à mieux s’adapter à leur environnement de travail. Son but est de les outiller afin qu’ils puissent lutter plus efficacement contre le stress. Elle ne cherche pas à s’attaquer aux causes du stress mais vise plutôt à diminuer les conséquences du stress sur l’individu. On cherchera, par exemple, à enseigner aux employés à mieux gérer leur stress et leur temps ou bien à acquérir de meilleures habitudes de vie.

La prévention tertiaire intervient au moment où la personne vit des problèmes de santé psychologique au travail. Elle influence, pour ainsi dire, les conséquences de l’exposition au stress. Les stratégies de prévention tertiaire vont permettre de diminuer la souffrance de la personne et d’améliorer sa santé.

Dans des contextes de réorganisations successives, de licenciements, voire de fermetures de sites, c’est toute la question de l’identité qui se joue. Selon Danièle Linhart, sociologue clinicienne et directrice de recherche au CNRS, si « un licenciement est souvent vécu comme la preuve d’une insuffisance personnelle », il est aussi vécu comme « un sentiment d’inutilité non seulement de ce que l’on est, mais de ce que l’on a été. ». « C’est toute l’image de soi qui se joue ». Le risque sur la santé et le bien-être du collaborateur est alors accru. Lire la suite de l'article...

Editions Tissot

 

 

 

 

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