Les dossiers étiquetés "santé au travail" qui attendent Myriam El Khomri

Classé dans la catégorie : Institutionnels

Poursuivre la mise en œuvre du compte pénibilité, avec les mesures de simplification, finaliser la réforme de l'aptitude et de la médecine du travail, préparer la conférence sociale annoncée en octobre… Les dossiers de la nouvelle ministre du Travail.

La nouvelle ministre du Travail, de l’Emploi, de la Formation Professionnelle et du Dialogue social, Myriam El Khomri, est âgée de 37 ans et a une formation de juriste – elle est titulaire d’un DESS en droit public à l’université Paris-I (Panthéon-Sorbonne). Elle remplace depuis hier François Rebsamen, qui avait pris la suite de Michel Sapin le 2 avril 2014 (voir notre article) et a démissionné le 19 août dernier pour retrouver sa mairie de Dijon. Auparavant secrétaire d’État à la Politique de la ville (août 2014-septembre 2015), Myriam El Khomri est rentrée à la mairie de Paris en 2001, comme chargée de mission sur la prévention de la délinquance, le contrat de sécurité et la toxicomanie au cabinet du maire du 18ème arrondissement. Élue conseillère dans cet arrondissement en 2008, elle a occupé plusieurs fonctions auprès d’Anne Hidalgo, notamment sur les dossiers d’intégration, de sécurité et de prévention en lien avec la politique de la ville. En avril 2014, elle est nommée secrétaire nationale du PS chargée de la sécurité publique.

Les dossiers qui l’attendent

Rue de Grenelle, la benjamine du gouvernement est attendue sur de nombreux dossiers. Elle devra organiser la conférence sociale annoncée les 19 et 20 octobre. En santé au travail, outre poursuivre la mise en œuvre du compte pénibilité (voir cette édition spéciale) et réceptionner le rapport sur la définition du travail répétitif qu’achève ces jours-ci le directeur général de l’Anact, Hervé Lanouzière (voir notre brève), Myriam El Khomri devra finaliser la réforme de l’aptitude et de la médecine du travail (voir cette édition spéciale). En partie glissée dans la loi Rebsamen suite au rapport du député Michel Issindou (voir notre article), des dispositions n’ont pu aller au bout du processus législatif à cause de la règle de l’entonnoir lors des débats parlementaires (voir notre article). François Rebsamen avait alors annoncé un nouveau texte "avant la fin de l’année".

Le burn-out qui guette ?

La ministre pourrait aussi voir ressurgir le débat sur la reconnaissance du burn-out comme maladie professionnelle (voir cette édition spéciale) et devra signer les textes d’application nécessaires à la loi sur le dialogue social, qui intègre notamment le CHSCT à la DUP (délégation unique du personnel) (voir notre article). Une loi à laquelle son prédécesseur aura eu le temps de laisser son nom. "Je mesure la responsabilité qui est la mienne", s’est engagée Myriam El Khomri d’un message sur twitter, hier.

 

 

 

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